Le Ministre de l'Éducation Nationale et de l'Instruction Civique, Camelia Ntountoum Leclerq a animé ce lundi 10 octobre, une conférence de presse en présentielle mais aussi en visioconférence avec les partenaires sociaux à travers le pays. Cet échange a essentiellement gravité autour des nombreuses violences qui se déroulent dans le milieu scolaire gabonais. Depuis plusieurs années déjà, cette typologie de violence fait rage dans le système éducatif gabonais mettant ainsi en danger, les apprenants mais aussi les enseignants et le personnel administratif des établissements.

Au début de cette année scolaire, le ministre de l'Éducation Nationale entend bien apporter des solutions permettant de diminuer le taux de violence en milieu scolaire qui ne cesse de s'accroitre au fil du temps.

 

L'idée de la rencontre

Au sortir de cette rencontre entre le Ministre chargé de l'Éducation Nationale et de l'Instruction Civique, Camelia Ntountoume Leclercq et les partenaires sociaux de Libreville et de l'intérieur du pays, une idée majeure découle de cette de cette entrevue. L'idée consiste alors à aller au plus près des apprenants pour s'enquérir des réalités de ces derniers dans l'optique de mieux cerner l'origine de ces violences en milieu scolaire. Dans la mesure où il serait difficile de traiter ce problème sans connaître ces véritables raisons, c'est à dire ce qui pousse les élèves à recourir à la violence. Rappelons que le dernier cas de violence en milieu scolaire a été enregistré au lycée Paul Émane Eyegue d'Oloumi. Ce cas mettait en scène un  élève qui violentait  à l'extrême un de ses camarades sous le regard de plusieurs élèves qui n'avaient pas l'air de saisir l'ampleur même de la situation. L'élève violent et celui qui a enregistré cette vidéo ont été exclus de cet établissement, une sanction qui prend la forme d'une mise en garde en vue de dissuader les plus téméraires.

Suite à ce énième cas de violence dans le cadre scolaire, le Ministre de l'Éducation Nationale a décidé de rebondir en cherchant à s'imprégner des causes de ce problème pour mieux en venir à bout.

Les élèves, les parents d'élèves et les membres des différents établissements n'attendent plus maintenant que l'accomplissement de ces démarches pour éradiquer ce fléau qui ne fait que trop durer dans le système éducatif gabonais.

 

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